RECHERCHE
10. (Ré)affirmer que ce qui fait l’université, c’est le lien
formation-recherche, et mettre en avant cette compétence croisée pour placer
les enseignants-chercheurs, de la première année au doctorat, dans la plénitude
de leur mission.
11. Garantir au personnel encadrant la possibilité
effective de mener une recherche de qualité en renforçant l'adossement et
l'articulation à la recherche de l'enseignement dispensé à l’université.
12. Maintenir le potentiel recherche du corps des
enseignants chercheurs en n'alourdissant pas leur service statutaire
au-delà de 192 heures d'enseignement complémentaires équivalent TD (avec 1h00
cours magistral correspondant à 1h30 TD), et en ne lui imposant pas non plus
une multiplication des tâches administratives.
13. Promouvoir le libre choix des sujets de
recherche, qui constitue la liberté foncière du métier d’enseignant-chercheur,
supposée garantie par la loi sur l’éducation.
14. Conserver une place importante pour notre
recherche fondamentale, garante de progrès scientifiques majeurs et dont la
qualité est internationalement reconnue, et ne pas céder exclusivement aux
demandes accrues d’innovation, de valorisation et de transfert technologique ou
industriel.
15. Permettre aux universitaires de pouvoir
accomplir leur activité de recherche dans les meilleures conditions possibles,
conformément à l’obligation théorique que l’Université a à leur égard.
15bis. S’engager à soutenir la recherche en maintenant et
en affectant des personnels dans les laboratoires.
15ter. Assurer un soutien efficace aux EC/C pour la mise
en œuvre et le suivi de leurs contrats de recherche et innovation, par un
maintien des services de proximité en appui à la formation et à la recherche, un
renforcement du service de valorisation de la recherche et une stabilisation de
ses personnels.
15quater. Affecter clairement les personnels techniques
‘Recherche’ aux laboratoires – Créer un RSA « Recherche » dédié à la
coordination des actes de gestion de tous ces personnels, en lien avec les
directeurs de laboratoires (UMR ou autres).
16. Définir clairement et de façon transparente le
mode de répartition des moyens alloués par le CA de l'Université à la
Recherche, en garantissant une répartition transparente et récurrente.
16bis. Limiter les effets nocifs du financement par
projets en assurant une dotation récurrente et pluriannuelle à chaque
laboratoire,
16ter. S'engager à ne pas récupérer les éventuels fonds
de réserve des laboratoires, de façon à pouvoir leur laisser l’opportunité de
budgétiser d’éventuels investissements ou de prévoir des budgets de maintenance
de grosses installations.
16quater. Permettre à chaque chercheur ou
enseignant-chercheur rattaché à un laboratoire de recherche de disposer d’un financement
de base obéissant à des règles précises qui s’imposeront aux laboratoires.
16quinquies. Rendre publics les budgets de chaque laboratoire
et les crédits alloués aux formations.
17. Réclamer un rééquilibrage du mode de
financement de la recherche et une augmentation notable de la dotation de base
des unités de recherche afin de redonner des moyens d'actions au plus près des
besoins.
18. Affirmer notre attachement aux unités mixtes de
recherche, principe de base associant les EPST et les établissements du
supérieur dans le cadre de la mise en place du « Grand campus ».
18bis. Fonder les relations avec les UMR sur un
partenariat équilibré entre universités et organismes de recherche, et
renforcer le rôle des instances statutaires élues. Ils n’ont de sens que si les
deux partenaires y contribuent chacun de manière significative, et non pas
uniquement sous forme d’attribution d’un label et de moyens symboliques.
19. Favoriser les échanges et les collaborations
entre tous les partenaires du « Grand campus » (CNRS-BRGM et INRA)
sur les questions cruciales de renouvellement du potentiel chercheurs,
enseignants-chercheurs, ITA & BIATSS, ainsi que sur le pilotage
scientifique conjoint des unités de recherche ou les questions relatives au
transfert de technologies.
19bis. Faire cesser le corporatisme qui peut exister de
part et d’autre, afin que, dans le dialogue, chacun reconnaisse le travail et
l’implication de l’autre, ses contraintes et ses limites spécifiques.
19ter. Faire évoluer ce partenariat dans le sens d’un
décloisonnement et d’une meilleure harmonisation des règles de gestion, de
recrutement et de mobilités des personnels de façon à simplifier le travail des
personnels et Directeurs de laboratoire parfois confrontés aux modes de
fonctionnements différents des deux tutelles.
19quater. Renforcer le partenariat entre
l'Université et le CNRS pour aider les EC/C en favorisant les projets des
laboratoires et en aidant leurs projets de recherche ANR, Europe, Région
Centre, etc.
19quinquies. Renforcer la visibilité des partenaires au
travers de leurs laboratoires de recherche associés, par la définition claire
des adresses à utiliser sur les publications scientifiques.
20. En finir avec la volonté de regroupement de
laboratoires, sans aucune cohérence thématique, et à l’encontre même de la
soi-disante lisibilité internationale voulue.
20bis. Réaffirmer le rôle central que jouent les
composantes et les laboratoires de recherche dans une université ambitieuse :
L'échelle humaine - laboratoire ou composante - est la seule pertinente à
l'Université, pour assurer le fonctionnement au plus près des besoins.
21. Favoriser l'efficacité et l'ouverture à
l'innovation, en refusant l'organisation uniquement en macro-structures, et en
favorisant l'émergence de petites unités, d'équipes de pointe ou de jeunes
chercheurs susceptibles de venir renforcer les entités existantes.
22. Favoriser la lisibilité de l’Université, de ses
laboratoires et de ses formations, pour favoriser l’investissement des
entreprises dans l’université.
23. Promouvoir une véritable rénovation de
l’attractivité des métiers de la recherche.
23bis. Faciliter les démarches de recrutement de
doctorants ou post-doctorants, notamment en favorisant les entretiens par
visio-conférences de façon à ne pas pénaliser les candidatures éloignées.
23ter. Mettre en place de mesures d’aide au retour à la
recherche pour les collègues qui en ont été éloignés.
23quater. Indiquer clairement aux PRAG qu'ils ont la
possibilité, s'ils le souhaitent, d'entamer une démarche de recherche afin de
devenir MCF, et les accompagner dans cette démarche en élargissant les
décharges actuellement prévues pour cela.
24. Militer pour le statut d'EPST (établissement
public à caractère scientifique et technologique) garant de l'indépendance des
organismes de recherche, et refuser la transformation de certains EPST en EPIC
(établissement public à caractère industriel et commercial), à vocation
finalisée, voire commerciale.
25. Reconnaître et Valoriser le rôle du Directeur
de thèse, et Refuser toute pseudo-formation à l’encadrement.
26. Promouvoir l’encadrement des doctorants par des
enseignants-chercheurs prétendant à l’HDR en évitant le recours à des «
mandarins prête-noms », qui accumulent une “masse” impressionnante
d’encadrements de thèses en plus de leurs importantes activités
administratives, ce qui leur garantit une position symbolique conséquente au
sein de l’université et du monde scientifique.
27. Agir résolument et en permanence pour Valoriser
le Doctorat et l'Insertion professionnelle de nos Docteurs.
27bis. Encourager les doctorants à s’engager pour l’université : dans l’enseignement comme moniteurs, auprès des lycéens (EDIFICE, pour aider à l’orientation…), dans le cadre associatif.
27bis. Encourager les doctorants à s’engager pour l’université : dans l’enseignement comme moniteurs, auprès des lycéens (EDIFICE, pour aider à l’orientation…), dans le cadre associatif.
28. Apporter un soutien (financier et/ou
logistique) aux doctorants étrangers qui bénéficient de bourses de cotutelle
parfois très faibles.
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