"Placer l'humain au cœur du dispositif"

" Placer l'humain au cœur du dispositif "

mercredi 18 juin 2014

Nouveaux statuts de l'Université d'Orléans



  Lors du comité technique du 10 juin 2014, les élus UNSA, SNPTES et AEPNU ont voté pour les nouveaux statuts de l’université d’Orléans, tout en souhaitant rappeler un certain nombre de points :
·         -> Nous regrettons que le président ne soumette pas au vote du CA la possibilité que le conseil académique soit présidé par un enseignant élu par ses pairs.
·             Il faut voir le Conseil académique (CAC) comme un « sénat académique », qui peut être présidé par un élu différent du président, il ne faut pas avoir peur du contre-pouvoir, au contraire cela permettra la recherche de compromis et d’échanges. L’UNSA, le SNPTES et AEPNU rappellent qu’ils avaient voté pour cette proposition en " Commission d'élaboration des statuts".
·         Cependant, les élus UNSA, SNPTES et AEPNU, ont tenu à siéger au sein de ce groupe de travail, et estiment qu’ils ont contribué à apporter quelques changements importants dans la rédaction des statuts :

o   Redéfinition du périmètre des compétences et missions des directeurs de composantes
o   Redéfinition du périmètre des compétences et missions des directeurs des ITP ; les ITP étant uniquement des structures de réflexions et d’échanges au service du lien formation-recherche
o   Prise en compte d’une CFVU avec 5 représentants des BIATSS au lieu de 4 initialement prévus
o   Reconnaissance du rôle des équipes des formations
o   Rappel dans les statuts de l’existence d’un bureau de l’université qui doit vivre, exister et se réunir régulièrement. 
o   Définition de la composition et des compétences du conseil des Directeurs.  








 

dimanche 15 juin 2014

Elections partielles au CA de l'Université d'Orléans - 19 juin 2014


Profession de foi
Élections au Conseil d’Administration de l’Université d’Orléans
Collège Professeurs des Université et Personnels assimilés


Stéphane PELLERIN


Listes
"Agir Ensemble Pour Notre Université "
"Placer l’humain au cœur du dispositif"

Depuis 2012, l’ensemble des élus AEPNU œuvre au sein des trois conseils (CA, CFVU et CS du CAc), ainsi que dans les
autres instances de l’université (CPE – CT – CHS) dans l’intérêt collectif des collègues que nous représentons.

Notre démarche cherche moins à mettre en avant des personnes que des idées que nous estimons bonnes pour notre
établissement, ainsi que des propositions d'actions concrètes et précises en prise directe avec notre Université d'Orléans et
ses sites locaux. Les élus de nos listes se sont engagés et s’engageront à porter ces propositions sur la table du Conseil d’Administration : dans une perspective d’ouverture au plus grand nombre de collègues des différentes disciplines et composantes ; pour permettre la fécondité des débats en CA ; dans le sens de l’intérêt général de l’établissement ; et au service tant de nos missions de recherche que de l’offre des formations à destination des étudiants.


Afin de connaître les positions que nous avons défendues ces dernières années, prenez le temps de consulter les différents comptes rendus des conseils, et vous constaterez que nous avons toujours su oeuvrer dans l’intérêt des personnels de notre établissement, sans concession ni esprit partisan, dans un esprit ouvert et constructif. Nous ne sommes pas des adeptes de la contestation stérile et inefficace…



DÉMOCRATIE et TRANSPARENCE… Pour une gouvernance efficace
· Mettre en place un statut de l'élu
· Établir un dialogue suivi rénové et participatif entre les Conseils, Bureau et Comité Technique
· Limiter la démultiplication des vice-Présidents et des chargés de mission,
tout en limitant le cumul des mandats et des fonctions, et en assurant un suivi des missions confiées par un bilan annuel présenté aux différents conseils
· Développer la politique de dialogue au sein des centres universitaires par la création de véritables « conseils de site »
chargés de mettre en œuvre une politique de site cohérente, dans le dialogue et la transparence entre les différentes composantes, permettant l’éventuelle mutualisation des moyens et des infrastructures
· S’assurer que la mise en place de la COMUE se fasse en associant véritablement la communauté universitaire, sur la base d'objectifs pédagogiques et scientifiques élaborés collégialement et démocratiquement


AVENIR… Pour une université attractive et régionale
· Pour une Université fière de chacun de ses sites universitaires
· Pour une Université durable, qui au-delà des gestes verts, propose un vrai projet de société durable
· Pour une politique de communication professionnelle, au service de l'image de l'Université
· Pour que la notion d'attractivité des campus ne soit pas qu’une expression
· Pour une ouverture sur les partenariats extérieurs, car l’Université ne vit pas seule !


RESPECT… Pour une politique volontariste et valorisante en matière de ressources humaines
· Faciliter l'accessibilité au travail
· Développer la formation continue
· Mener une vraie politique d'action sociale
· Donner visage humain au travail : nos personnels ne sont pas une marchandise !
· S'opposer à un régime indemnitaire inégalitaire
· Valoriser les compétences en interne avant de chercher à externaliser


RÉUSSITE… Pour des formations et une pédagogie au service des étudiants
· Favoriser une vraie réflexion sur la pédagogie à l'Université : enseigner, cela s’apprend
· Développer les liens avec les étudiants
· Favoriser les dispositifs de réorientations et de passerelles, notamment entre composantes de l’établissement


AMBITION COLLECTIVE… Pour une recherche efficace au service des formations dispensées
· Donner des moyens stables aux enseignants-chercheurs
· Affirmer notre attachement aux unités mixtes de recherche
· Fonder un partenariat équilibré entre universités et organismes de recherche
· Ne pas fonder la recherche sur l’individualisation : privilégier le travail collectif dans et entre les laboratoires
· Évaluer dans un esprit constructif et par le biais d'instances démocratiquement élues
· Équilibrer le mode de financement et favoriser une augmentation notable de la dotation de base des unités de recherche



Stéphane Pellerin est Professeur des Universités. Il a longtemps enseigné à l'antenne de Bourges de la faculté des sciences ; il est actuellement en poste à l'IUT de Bourges.


Motion sur la COMUE proposée par AEPNU le 10 juin 2014



COMUE Centre Val de Loire – Limousin - Poitou-Charentes :





Conformément à la loi du 22 juillet 2013 sur l'enseignement supérieur et la recherche, le PRES Centre Val de Loire Université a été transformé de façon automatique en COMUE (Communauté d'Universités d'Établissements) qui intégrera aussi les universités de Limoges, Poitiers et La Rochelle.


Dans un délai d'un an, les Conseils d’administration des universités et des établissements membres devaient théoriquement adopter les futurs statuts de la COMUE.


Nous attirons l'attention du ministère sur l'impossibilité de construire, dans le calendrier imparti, des projets associant véritablement la communauté universitaire, sur la base d'objectifs pédagogiques et scientifiques élaborés collégialement et démocratiquement.


En outre, la loi du 22 juillet 2013 (article L718-8) dispose que, une fois les statuts de la COMUE votés, toute nouvelle modification ne nécessitera plus la ratification par les établissements mais simplement la délibération par le CA de la COMUE, après un avis favorable du conseil des membres rendu à la majorité des 2/3. Les questions des compétences déléguées, des modalités d'élection des conseils de la COMUE, de leur composition, revêtent dans ce cadre une importance primordiale qui ne peut être tranchée à la va-vite.


Par ailleurs, il n'est pas cohérent de mettre en place dès maintenant des COMUE aux contours définis alors que la future réforme territoriale relative à la fusion des régions, et de ses conséquences sur nos partenaires comme le CROUS, ne permet pas de visibilité sur leur devenir. Or, ces deux processus de structuration ne sont évidemment pas indépendants l'un de l'autre.


Compte-tenu de ces différents éléments, et conformément au vote du CNESER du 19 mai dernier, nous demandons au Président de l’université de demander au gouvernement un moratoire d'un an pour l'adoption de ces nouvelles modalités de coopération entre les établissements concernés.