"Placer l'humain au cœur du dispositif"

" Placer l'humain au cœur du dispositif "

dimanche 20 mars 2016

Ils s'engagent pour @AEPNU !

AISSANI Charef BIATSS IUT de l'Indre Elu CPE et Comité Technique
ANDERS Jeff-Clyde BIATSS DSI Elu CPE
ALLAUME Pierre-Sylvain BIATSS UFR COST Elu Commission Recherche - CHS CT - conseil COST
AMELOT Pierre BIATSS Polytech Orléans Elu CPE
ANGLARD Olivier BIATSS DSI Elu CHST CT
ARCHAIMBAULT Françoise Enseignant chercheur UFR Cost - ICMN Secrétaire du CHS CT - Elue conseil COST
BEGUIN Geneviève BIATSS IUT Orléans Elue CPE
BELDJILALI Zohra BIATSS IUT Orléans Elue CFVU
BERTRAND Marylene ITA CNRS – CBM Elue BIATSS Ecole doctorale
BION David BIATSS UFR DEG et ST - site de Bourges
BORDERIEUX Julien Enseignant 2nd degré Polytech Orléans Elu conseil de Polytech
CAGNON Benoit Enseignant chercheur IUT Chimie – ICMN
CASAMIQUELA André BIATSS Retraité Ancien directeur du SEFCO
CHABIN Jacques Enseignant chercheur IUT Orléans - LIFO Elu CFVU
COSNEAU Fanny BIATSS Pôle RH - Service Proximité Elue au CA
DALEY Anna Enseignant 2nd degré UFR collegium DEG
DARET Christian BIATSS Direction des Ressources Humaines Elu CFVU - Secrétaire académique du SNPTES
DELESTRE Patrick BIATSS IUT de l'Indre Elu CHST CT
DELHAYE Corinne ITA CNRS – GREMI Membre Action sociale DR8 CNRS
DE PERSIS Stephanie Enseignant chercheur UFR COST – ICARE Elue Commission recherche
DOMINGOS Sylvia BIATSS Espé Centre Val de Loire Elue CPE
DROUET Jacques BIATSS Laboratoire Biologie des Ligneux et des Grandes Cultures
FALUE Florence BIATSS UFR COST - ICARE Elue CPE
FAUCHIER Isabelle BIATSS Pôle Avenir
FEDIOUN Ivan Enseignant chercheur Polytech Orléans - ICARE
FONTE Aïcha Enseignant chercheur Polytech Orléans - PRISME Elue Conseil Polytech
GERAUD Isabelle Enseignant chercheur IUT Bourges - GREMI
GIFFAULT Michel BIATSS Polytech'Orléans
GILLARD Philippe Enseignant chercheur IUT Bourges - PRISME
GILLON Pascale Chercheur CNRS - ICARE Elue CT et CHS CT, Cneser
HALFELD Mirian Enseignant chercheur IUT Orléans - LIFO Elue Commission Recherche
JAUFFRION Sylvie ITA GREMI Elue Comité Technique
JOUHANNEAU Grazia BIATSS Espé site de Châteroux Elue CPE
LARIGAUDERIE Thierry BIATSS IUT Indre Elu Comité Technique, CHS CT
LIMET Sébastien Enseignant chercheur IUT Orléans - LIFO Elu CFVU
LUCAS Yves Enseignant chercheur IUT Bourges - PRISME
MASSEREAU Veronique Enseignant chercheur IUT Bourges - GREMI
MAZOUFFRE Stephane Chercheur CNRS - ICARE
MORATO Laurent BIATSS IUT Orléans Elu CHST CT
MOREAU Patrick BIATSS IUT Orléans Elu CPE et CHS CT
PARRAIN Thierry BIATSS Direction du Patrimoine
PASSEGUE Eric BIATSS UFR COST
PELLERIN Stephane Enseignant chercheur IUT de Bourges - GREMI Elu Comité Technique - Directeur ITP Energie et Matériaux
PELLERIN Nadia Enseignant chercheur UFR COST - CEMTHI Elue au CA
PELLETIER Jean-Baptiste BIATSS Direction du Patrimoine - Service logistique
PHILIPPOT Marc BIATSS SCD Orléans Elu CFVU et Comité Technique
PINEAU Alain Enseignant chercheur UFR COST - ICMN
RABAT Hervé ITA Physique - GREMI
RAGER Sophie Enseignant 2nd degré Polytech Orléans Elue CFVU
RANDRIAMBOARISON Rosa BIATSS IUT Orléans Elue CAPA
RICHARD Annie BIATSS Centre de Microscopie Electronique
ROBERT Julien Enseignant 2nd degré IUT Orléans
ROBERT Sophie Enseignant chercheur UFR COST - LIFO Elue commission recherche
ROULET Marjorie BIATSS UFR COST - ICMN Elue Commision Recherche
SAULDUBOIS Audrey BIATSS Centre de Microscopie Electronique Elue CPE
TOROMANOFF Jean Enseignant 2nd degré ESPE
VILGARD Marion BIATSS UFR Collegium LLSH Elue Comité Technique
ZANINETTI Jean-Marc Enseignant chercheur UFR Collegium LLSH
GOUVERNANCE

↘  L’objectif général des propositions suivantes est de permettre une déclinaison de la mise en œuvre du contrat d’établissement par les différents conseils, commissions et groupes de travail.

1. Placer Les conseils centraux de l’université au cœur de la vie de l'établissement. La clarification des rôles entre le central et les structures intermédiaires est indispensable, afin d’agir en complémentarité.
1bis. Rendre à chaque Conseil et comité un rôle effectif de préparation, de concertation, et de suivi des décisions politiques prises. Clarifier les rôles entre le central et les structures intermédiaires. Les ITP, notamment, conserveront un rôle d'animation scientifique et de propositions aux Collegiums et à la Direction Recherche et Partenariat.
1ter. Généraliser la visioconférence pour faciliter la participation des élus des sites délocalisés.

2. S'assurer que la mise en place de la COMUE et/ou du Grand Campus « Jean Zay », se fasse en associant véritablement la communauté universitaire, sur la base d'objectifs pédagogiques et scientifiques élaborés collégialement et démocratiquement.
2bis. Prendre garde à ce que les regroupements imposés se fassent sans nuire aux disciplines minoritaires.
2ter. Dans le cadre des regroupements d’établissements, combattre les mutations forcées.

3. Mettre en œuvre une concertation avec chaque composante et chaque ITP pour aboutir à un engagement pluriannuel de financement de l’Université en relation avec la politique affichée par chaque structure.

4. Rendre compte chaque année du mandat de l’équipe présidentielle (présidents, vice-présidents statutaires et délégués, chargés de mission) devant les Conseils et en assemblée générale de l’Université. Faire de même dans les composantes et ITP.
4bis. Mettre fin à la course aux primes à tous les niveaux de l’établissement et indépendamment de tout critère de qualité dans la mise en œuvre de la fonction.

5. Tenir compte des avis du Comité Technique d’Établissement (CT) et du Comité d’Hygiène, de Sécurité et de Conditions de Travail (CHSCT) dans les décisions de l’université. En faire des lieux de dialogue social, et pas des espaces de monologue technocratique de la direction de l’université.

6. Diffuser à l’ensemble des personnels, dans un délai maximal d’une semaine, les relevés de décisions de tous les conseils et comités, conseils de directeurs, bureau, équipe de direction. Une telle règle devrait s’appliquer également aux différentes composantes de l’Etablissement ainsi qu’aux ITP, avec diffusion aux personnels concernés, afin d’assurer à tous la plus grande transparence dans le fonctionnement de l’établissement.

7. Faire connaître à l’ensemble de la communauté universitaire la mise en place des commissions, groupes de travail, etc., avec leur mission et leur composition et proposer des places à des élus des conseils de composantes ainsi qu’à des volontaires motivés non élus.
7bis. Briser les réseaux clientélistes en limitant le nombre des membres extérieurs des conseils universitaires.
7ter. Favoriser la démocratie interne et la concertation à tous les niveaux de l'établissement.

8. Respecter et appliquer les droits des élus (temps de mission considéré comme du temps de travail, prise en compte dans les activités, etc.) et formaliser un droit à la formation en lien avec leur charge. Il devra s'appliquer à l'ensemble des élus des conseils de l'université, personnels et usagers, qu'ils disposent ou non d'un mandat syndical.

9.  Instaurer la « bonne conduite » des mandats : limiter le cumul des mandats et des fonctions en instaurant, par exemple, une liste de fonctions à responsabilités et d’en limiter l'exercice à 8 ans cumulés ( = 2 mandats présidentiels ou de direction de composantes ou d’ITP) sur une carrière. Donner du temps à l’exercice de la mission avec un non dépassement des HC à 50h (comme pour la PEDR) pendant les mandats.





RECHERCHE

10(Ré)affirmer que ce qui fait l’université, c’est le lien formation-recherche, et mettre en avant cette compétence croisée pour placer les enseignants-chercheurs, de la première année au doctorat, dans la plénitude de leur mission.

11. Garantir au personnel encadrant la possibilité effective de mener une recherche de qualité en renforçant l'adossement et l'articulation à la recherche de l'enseignement dispensé à l’université.

12. Maintenir le potentiel recherche du corps des enseignants chercheurs en n'alourdissant pas leur service statutaire au-delà de 192 heures d'enseignement complémentaires équivalent TD (avec 1h00 cours magistral correspondant à 1h30 TD), et en ne lui imposant pas non plus une multiplication des tâches administratives.

13. Promouvoir le libre choix des sujets de recherche, qui constitue la liberté foncière du métier d’enseignant-chercheur, supposée garantie par la loi sur l’éducation.

14. Conserver une place importante pour notre recherche fondamentale, garante de progrès scientifiques majeurs et dont la qualité est internationalement reconnue, et ne pas céder exclusivement aux demandes accrues d’innovation, de valorisation et de transfert technologique ou industriel.

15. Permettre aux universitaires de pouvoir accomplir leur activité de recherche dans les meilleures conditions possibles, conformément à l’obligation théorique que l’Université a à leur égard.
15bis. S’engager à soutenir la recherche en maintenant et en affectant des personnels dans les laboratoires.
15ter. Assurer un soutien efficace aux EC/C pour la mise en œuvre et le suivi de leurs contrats de recherche et innovation, par un maintien des services de proximité en appui à la formation et à la recherche, un renforcement du service de valorisation de la recherche et une stabilisation de ses personnels.

15quater. Affecter clairement les personnels techniques ‘Recherche’ aux laboratoires – Créer un RSA « Recherche » dédié à la coordination des actes de gestion de tous ces personnels, en lien avec les directeurs de laboratoires (UMR ou autres).

16. Définir clairement et de façon transparente le mode de répartition des moyens alloués par le CA de l'Université à la Recherche, en garantissant une répartition transparente et récurrente.
16bis. Limiter les effets nocifs du financement par projets en assurant une dotation récurrente et pluriannuelle à chaque laboratoire,
16ter. S'engager à ne pas récupérer les éventuels fonds de réserve des laboratoires, de façon à pouvoir leur laisser l’opportunité de budgétiser d’éventuels investissements ou de prévoir des budgets de maintenance de grosses installations.
16quater. Permettre à chaque chercheur ou enseignant-chercheur rattaché à un laboratoire de recherche de disposer d’un financement de base obéissant à des règles précises qui s’imposeront aux laboratoires.
16quinquies. Rendre publics les budgets de chaque laboratoire et les crédits alloués aux formations.

17. Réclamer un rééquilibrage du mode de financement de la recherche et une augmentation notable de la dotation de base des unités de recherche afin de redonner des moyens d'actions au plus près des besoins.

18. Affirmer notre attachement aux unités mixtes de recherche, principe de base associant les EPST et les établissements du supérieur dans le cadre de la mise en place du « Grand campus ».
18bis. Fonder les relations avec les UMR sur un partenariat équilibré entre universités et organismes de recherche, et renforcer le rôle des instances statutaires élues. Ils n’ont de sens que si les deux partenaires y contribuent chacun de manière significative, et non pas uniquement sous forme d’attribution d’un label et de moyens symboliques.

19. Favoriser les échanges et les collaborations entre tous les partenaires du « Grand campus » (CNRS-BRGM et INRA) sur les questions cruciales de renouvellement du potentiel chercheurs, enseignants-chercheurs, ITA & BIATSS, ainsi que sur le pilotage scientifique conjoint des unités de recherche ou les questions relatives au transfert de technologies.
19bis. Faire cesser le corporatisme qui peut exister de part et d’autre, afin que, dans le dialogue, chacun reconnaisse le travail et l’implication de l’autre, ses contraintes et ses limites spécifiques.
19ter. Faire évoluer ce partenariat dans le sens d’un décloisonnement et d’une meilleure harmonisation des règles de gestion, de recrutement et de mobilités des personnels de façon à simplifier le travail des personnels et Directeurs de laboratoire parfois confrontés aux modes de fonctionnements différents des deux tutelles.
19quater. Renforcer le partenariat entre l'Université et le CNRS pour aider les EC/C en favorisant les projets des laboratoires et en aidant leurs projets de recherche ANR, Europe, Région Centre, etc.
19quinquies. Renforcer la visibilité des partenaires au travers de leurs laboratoires de recherche associés, par la définition claire des adresses à utiliser sur les publications scientifiques.

20. En finir avec la volonté de regroupement de laboratoires, sans aucune cohérence thématique, et à l’encontre même de la soi-disante lisibilité internationale voulue.
20bis. Réaffirmer le rôle central que jouent les composantes et les laboratoires de recherche dans une université ambitieuse : L'échelle humaine - laboratoire ou composante - est la seule pertinente à l'Université, pour assurer le fonctionnement au plus près des besoins.

21. Favoriser l'efficacité et l'ouverture à l'innovation, en refusant l'organisation uniquement en macro-structures, et en favorisant l'émergence de petites unités, d'équipes de pointe ou de jeunes chercheurs susceptibles de venir renforcer les entités existantes.

22. Favoriser la lisibilité de l’Université, de ses laboratoires et de ses formations, pour favoriser l’investissement des entreprises dans l’université.

23. Promouvoir une véritable rénovation de l’attractivité des métiers de la recherche.
23bis. Faciliter les démarches de recrutement de doctorants ou post-doctorants, notamment en favorisant les entretiens par visio-conférences de façon à ne pas pénaliser les candidatures éloignées.
23ter. Mettre en place de mesures d’aide au retour à la recherche pour les collègues qui en ont été éloignés.
23quater. Indiquer clairement aux PRAG qu'ils ont la possibilité, s'ils le souhaitent, d'entamer une démarche de recherche afin de devenir MCF, et les accompagner dans cette démarche en élargissant les décharges actuellement prévues pour cela.

24. Militer pour le statut d'EPST (établissement public à caractère scientifique et technologique) garant de l'indépendance des organismes de recherche, et refuser la transformation de certains EPST en EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial), à vocation finalisée, voire commerciale.

25. Reconnaître et Valoriser le rôle du Directeur de thèse, et Refuser toute pseudo-formation à l’encadrement.

26. Promouvoir l’encadrement des doctorants par des enseignants-chercheurs prétendant à l’HDR en évitant le recours à des « mandarins prête-noms », qui accumulent une “masse” impressionnante d’encadrements de thèses en plus de leurs importantes activités administratives, ce qui leur garantit une position symbolique conséquente au sein de l’université et du monde scientifique.

27. Agir résolument et en permanence pour Valoriser le Doctorat et l'Insertion professionnelle de nos Docteurs.
             27bis. Encourager les doctorants à s’engager pour l’université : dans l’enseignement comme moniteurs, auprès des lycéens (EDIFICE, pour aider à l’orientation…), dans le cadre associatif. 

28. Apporter un soutien (financier et/ou logistique) aux doctorants étrangers qui bénéficient de bourses de cotutelle parfois très faibles.






FORMATIONS

29. Établir et Décrire les programmes des formations par un référentiel de compétence défini à l'échelle de l'établissement.
29bisFédérer les équipes de formations et les directeurs de composantes dans une véritable stratégie de l'offre de formation où l'on prend en considération à la fois la formation continue, l'apprentissage, la formation professionnalisante de nos étudiants
29ter. Travailler aux mutualisations d'équipements, de personnels, pour rendre soutenable notre offre de formation
29quaterVeiller à assurer le juste financement de toutes les formations, notamment en prenant en compte les spécificités et les besoins des formations à vocation technologique.

30. Faire entrer dans une phase d'évaluation de sa phase opérationnelle le projet EDIFICE de l’Université d’Orléans, lauréat dans le cadre des « Investissements d'avenir ».
30bis. Étendre le projet EDIFICE de l’Université d’Orléans, en augmentant le nombre de lycées partenaires (par exemple dans les sites délocalisés), et en l'incluant dans les maquettes de formation

31. Favoriser les dispositifs de réorientation et de passerelle ; diversifier l’implantation de l’offre de formation ; créer des licences spécifiques avec accès en L3 destinée à accueillir les étudiants de DUT ou BTS souhaitant s’orienter vers un master et/ou les métiers de l’enseignement.

32. Favoriser la mise en place de dispositifs d’accompagnement qui permettent de soutenir financièrement les étudiants.


33. Prendre en compte la dimension professionnelle dans les concours de recrutement et dans les deux années de master MEEF.




PÉDAGOGIE

34. Réaliser l'évaluation des formations lorsqu'il y a encore des étudiants sur les campus.
34bis. Établir une seule procédure d'évaluation des formations pour toutes les composantes structurelles (Collegium, IUT, écoles internes, …).
34ter. Utiliser les résultats des évaluations des formations en CFVU, pour les comparer aux objectifs pédagogiques affichés.
34quater. Proposer un accompagnement didactique aux enseignants qui le souhaitent.

35. Ouvrir un sas d'échanges pluriannuels avec les enseignants du Secondaire, lui-même articulé à un sas d'échanges des bonnes pratiques pédagogiques à l'université d'Orléans. Intégrer dans ces sas des PRAG PRCE de notre établissement, en tant que pivots Secondaire-Supérieur.
35bis. Créer une foire aux innovations pédagogiques.

36. Lancer une ligne éditoriale de MOOCs made in univ-orleans.
36bis. Accorder des crédits ECTS aux moocs homologués.
36ter. Lancer un Moodlemoot Orléans.
36quater. Instaurer sur Celene un e-tutorat disponible pour chaque étudiant. Chercher des alternatives d'apprentissage open-source et les substituer aux programmes payants.

37. Créer des conseils de perfectionnement dans les composantes pour l’adéquation formation-recherche- employabilité.
37bis. Avoir de vraies équipes pédagogiques responsabilisées, plaçant les enseignants-chercheurs dans un environnement plus valorisant, plus responsabilisant et plus motivant.

38. Créer des « Centres étudiants de recherche interdisciplinaire », et Impliquer les étudiants dans la réflexion sur leur cursus et ses finalités. Repenser le rythme d’apprentissage, pour passer progressivement d’un emploi du temps routinier à une approche projet.
38bis. Développer le tutorat étudiant.

39. Affirmer la nécessité d'une formation universitaire adossée à la recherche et fondée sur l'émancipation des étudiants comme des universitaires: l’interaction forte recherche/formation doit rester la règle, dans toutes les composantes, à tous les niveaux !
39bis. S'opposer à la secondarisation de l'Université, et plus encore dans les sites délocalisés.
39ter. Réaffirmer le double objectif de poursuite d’études et d’insertion professionnelle des licences de sciences et technologie, et éliminer les déphasages entre formation universitaire et formation professionnelle.
39quater. Supprimer la dichotomie entre Master I et Master II, réminiscence des Maîtrise/DEA-DESS, en favorisant la création de véritables parcours de formation pensés sur deux années, adossés sur les compétences de l'établissement et sur l'environnement socio-économique.

40. Établir des passerelles d'enseignement entre composantes, pour une vraie flexibilité du parcours de chaque enseignant (interventions transversales) et de chaque étudiant.
40bis. Étudiants : mettre en place un véritable processus de réorientation inter-composante à l'issue du 1er semestre.
40ter. Étudiants : Instaurer le principe d'un semestre 0 destiné à remettre à niveau les étudiants n'ayant manifestement pas le niveau requis pour suivre la filière choisie.

40quater. Enseignants : Promouvoir et Favoriser l'intervention des E/EC à tous les niveaux de formation, du Bac+1 au Master 2° année, en évitant la spécialisation à quelques années choisies.




ENSEMBLE

41. Développer l’esprit d’appartenance à un même établissement : S’écouter, se respecter, travailler ensemble pour le bien commun plutôt que d’abord se refermer sur sa composante.
41bis. Placer l’humain au cœur du dispositif !

42. Établir une charte de l’Université d’Orléans, à la fois guide des bonnes pratiques, miroir de notre identité spécifique et résumé de nos valeurs communes.
42bis. Développer un volet du projet d’établissement « Vivre ensemble dans l’espace universitaire » afin de faire de notre diversité identitaire une richesse partagée par tous.

43. Créer des associations communes personnels-étudiants.
43bis. Créer un réseau social univ-orleans. Développer des applis univ-orleans (bénévolat opportuniste, crowdfunding, etc.).
43ter. Instaurer un barcamp (rassemblement collaboratif) annuel des personnels : relooker et élargir le séminaire interne annuel de l'université en le rendant participatif, créatif et ludique.
43quater. Créer et dynamiser un réseau des alumni de l'université d'Orléans.

44. Créer le Bureau de la vie étudiante (BVE ‒ BO n°43 du 24 Novembre 2011).
44bis. Développer la citoyenneté étudiante : soutenir les projets associatifs, accompagner les représentants élus étudiants et les membres des bureaux des associations adhérant à la charte de l’Université (gestion, communication, opérations de sensibilisation, etc...).
44ter. Améliorer l'image de la vie étudiante en soutenant des projets à l'échelle nationale, voire internationale, et en lien avec les collectivités locales.

45. Améliorer l’attractivité, inciter à la poursuite d’études post-bac.
45bis. Continuer la politique territoriale d’actions de promotion de l'offre de formation à destination des établissements secondaires avec la participation des personnels mais également des étudiants et des diplômés insérés dans la vie active, afin de diminuer le sentiment d’isolement et de susciter des vocations (communication, transport, partage d’informations et d’expériences).
45ter. Développer un véritable réseau de personnels investis dans ces actions de promotions, et prendre en compte dans leur service statutaire leur implication dans les différentes manifestations.
45quater. Articuler certains cursus autour de l’entrepreneuriat étudiant local.






INTERNATIONAL

46. Favoriser une plus grande ouverture vers l'international.
46bis. Renforcer les échanges des étudiants entre différents pays.
46ter. Assurer un appui spécifique aux formations avec des cours en anglais pour des groupes multi-langues à différents niveaux.
46quater. Militer auprès des collectivités pour la création de bourses doctorales « sandwiches » permettant au doctorant de faire une année de sa thèse dans un autre pays, renforçant par la même l’ouverture vers l'international pour toute l'équipe d’accueil. Apporter un soutien (financier et/ou logistique) aux doctorants étrangers qui bénéficient de bourses de cotutelle.

47. Améliorer l’accueil et l’accompagnement des étudiants (et invités) étrangers (démarches administratives et intégration) en lien avec le CROUS et le tissu associatif.
47bis. S'impliquer au côté de RUSF pour lutter contre l’expulsion d’étudiants étrangers inscrits régulièrement à l’Université.
47ter. Promouvoir un système pour permettre à l'Université d'être garante des invités étrangers (long séjour) ayant besoin de louer un logement.
               47quater. Utiliser la Fondation de l’université d’Orléans pour soutenir l'aide à la mobilité sortante des étudiants, en complément des programmes classiques.





POLITIQUE DE SITES

48. Dans un contexte où la Région Centre accueille plus d'un tiers d'étudiants boursiers (au-delà de la moyenne nationale), instaurer une vraie politique de sites en renforçant (voire renouant !) les liens avec les collectivités territoriales, et en s'assurant notamment des moyens mis en œuvre pour la pérennité des formations dispensées et en incitant à la poursuite d’études à l’université d’Orléans.
48bis. Favoriser les conditions d’accueil, de vie et d’études des étudiants en veillant à leur offrir une déclinaison locale adaptée des mêmes services que sur le campus d’Orléans : santé, social, sport et culture.

49. Rechercher avec les acteurs socio-économiques l’adéquation entre offre de formation et besoins sociétaux, à Orléans comme dans les antennes universitaires.

50. Promouvoir la politique de dialogue au sein des centres universitaires entre les différentes implantations (Antennes universitaires - ESPE - IUT).
50bis. Mettre en place de véritables « conseils de site » chargés de mettre en œuvre une politique de site cohérente, dans le dialogue et la transparence entre les différentes composantes, permettant l’éventuelle mutualisation des moyens et des infrastructures.
50ter. Veiller à ne pas mettre en place une nouvelle technostructure au nom d'une administration de sites mutualisée qui masquerait le retrait progressif en termes de moyens humains et financiers des collectivités territoriales.

51. Prendre en compte les contraintes (notamment d’éloignement) et les spécificités des personnels et étudiants des sites universitaires, tant du point de vue administration, enseignement et recherche, que dans leur implication dans la vie de l’établissement et dans son rayonnement régional.
51bis. Prendre en charge (hors dotation laboratoire!) les déplacements des Enseignants Chercheurs dans les sites délocalisés, En particulier, l'Université d’Orléans devra prendre à sa charge un déplacement hebdomadaire de leur site d'enseignement vers leur laboratoire de rattachement sur le site orléanais.
51ter. Impliquer les étudiants des sites secondaires pour développer la notion d’appartenance à une même Université ; favoriser et faire prendre en charge par l’Université leurs éventuels déplacements pour participer à des actions ou des formations spécifiques (Écoles doctorales, par exemple) ; développer l’utilisation de la visio-conférence.




DÉVELOPPEMENT DURABLE

52. Inclure la sensibilisation aux éco-gestes dans une démarche développement durable globale (protection environnementale, management humain, actions sociales) à inscrire dans le prochain projet d'établissement. Nommer un chargé de mission "green coaching" garant de l'éco-responsabilité pour toutes les activités initiées sur nos campus.
52bis. Englober personnels et étudiants dans la démarche développement durable.
52ter. Entreprendre un travail de simplification des démarches administratives et de tous les documents administratifs. En l’occurrence, au moins en interne, favoriser l’utilisation de documents avec signature numérique, et les transmissions par courriels. Installer une démarche de dématérialisation de tous ces documents.

53. Éditer des nudges made in univ-orleans (supports discrets incitant aux bons comportements) et les diffuser dans tous nos locaux pour créer une vraie culture des éco-gestes.
53bis. Instaurer dans tout l'établissement des filières de recyclage obligatoires.
53ter. Installer des ruches connectées sur tous les campus.

54. Lancer ou relancer un Plan Déplacement Etablissement sur tous les campus. Etablir une carte des déplacements propres sur chaque site.
54bis. Rembourser l'intégralité des abonnements de transports urbains des personnels ; faire diminuer le prix des abonnements des étudiants.
54ter. Installer des parkings dédiés au covoiturage. Proposer sur chaque site des bornes de recharges pour véhicules électriques.

55. Mettre aux normes tous les bâtiments (chauffage, éclairage) pour enrayer notre déficit énergétique.
55bis. Bâtiments : Réaliser une gestion « responsable » des locaux : diminuer les m2 par la gestion globale du patrimoine, en accord avec les objectifs de la politique de l’établissement.
55ter. Mettre en valeur le patrimoine : développer les ressources propres en mettant les bâtiments à disposition dans le cadre de partenariats en accord avec le plan d’établissement ou contre financement.