Agrégés, certifiés et professeurs des écoles
à l'Université
33% des effectifs enseignants de notre établissement sont des enseignants du secondaire (PRAG-PRCE) ou du primaire (à l'IUFM).
Or la valorisation de la carrière de ces collègues intervenant principalement en premier cycle universitaire n'est pas toujours reconnue dans notre établissement : les inspections académiques n'ayant pas lieu dans le supérieur, impossible a priori pour un agrégé ou un certifié de progresser autrement qu'à la stricte ancienneté...
Or la valorisation de la carrière de ces collègues intervenant principalement en premier cycle universitaire n'est pas toujours reconnue dans notre établissement : les inspections académiques n'ayant pas lieu dans le supérieur, impossible a priori pour un agrégé ou un certifié de progresser autrement qu'à la stricte ancienneté...
Le problème est sans doute plus large : au-delà de la seule valorisation de leur carrière, ces enseignants spécifiques employés par notre établissement ont-ils toute la reconnaissance qu'ils méritent ?...
Il s'agit de ne pas décourager ni démotiver ces collègues qui, tout en assurant une bonne partie des enseignements de premier cycle, n'hésitent pas non plus à s'impliquer vivement et durablement dans la vie de leur établissement (en acceptant des responsabilités par exemple).
Propositions :
- Élire des représentants PRAG et/ou PRCE au Conseil d'administration de l'Université, afin qu'ils y défendent les droits de leurs collègues (notez que nous en plaçons deux sur notre liste...) ;
- Créer une interface opérationnelle avec le Rectorat de manière à valoriser concrètement la carrière des PRAG, PRCE et professeurs des écoles méritants, sans attendre le "concours de beauté" des PRAG en fin de carrière qui, sporadiquement, se voient enfin récompensés par un accès au "hors classe" ;
- Sensibiliser les RSA de chaque composante, ainsi que la direction de notre établissement à la nécessité de suivre de près la carrière de ces enseignants spécifiques, qui mériteraient certainement qu'un personnel de la DVRH soit associé spécifiquement à ce suivi ;
- Indiquer clairement aux PRAG qu'ils ont la possibilité, s'ils le souhaitent, d'entamer une démarche de recherche afin de devenir MCF, et les accompagner dans cette démarche en élargissant les décharges actuellement prévues pour cela;
inversement, pourquoi ne pas sensibiliser les MCF aux différents concours d'agrégation, qui permettent d'acquérir une polyvalence disciplinaire très utile face à un public d'étudiants de plus en plus hétérogène ? - Intégrer systématiquement des représentants de ces enseignants dans les groupes de réflexion pédagogique de l'Université : pourquoi se priver de l'expérience (école primaire, collège et lycée) de ces enseignants qui ont généralement fait leur preuve dans le secondaire avant de venir dans notre établissement ?
- Faire de notre université un établissement qui sait attirer les PRAG et les PRCE : en communiquant plus sur les postes vacants par exemple.
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